Est-ce le moment d’investir dans l’immobilier en Belgique ?

Le marché immobilier belge est actuellement confronté à de nombreux défis, notamment les taux d’intérêt élevés et les problèmes liés à l’efficacité énergétique. Malgré ces obstacles, l’investissement immobilier présente toujours de bonnes perspectives sur le long terme. Voici les tendances actuelles du marché immobilier belge en nous appuyant sur les avis d’experts du secteur.

Les impacts des taux d’intérêt sur la demande immobilière

La situation actuelle du marché immobilier belge est entravée par des taux d’intérêt de 4% et plus. Ceci réduit considérablement le pouvoir d’achat de nombreuses personnes, les obligeant à demeurer dans le marché locatif. Cette situation affecte également la demande pour certains types de biens immobiliers, comme les maisons avec deux à quatre façades dont le nombre de transactions a diminué de 24%. Investir dans un logement passoire thermique est une question qui concernent de nombreux acheteurs sur le marché immobilier belge.

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Les enjeux de la rénovation énergétique et du investissement immobilier durable

Malgré les crises, l’immobilier reste un bon investissement à long terme. Cependant, pour éviter tout risque financier, les acheteurs doivent faire attention aux coûts potentiels liés aux travaux indispensables pour améliorer la performance énergétique des parc logements.

• Pour atteindre l’objectif CPE (certificat de performance énergétique) Wallonie A d’ici 2050, il faudrait investir 150 milliards d’euros.
• Les acquéreurs devront prendre en compte les coûts des travaux nécessaires pour rendre les biens énergétiquement efficaces lorsqu’ils déterminent leur budget total d’achat.

La digitalisation et l’accélération des procédures administratives

L’un des moyens de booster le marché immobilier belge serait d’accélérer la délivrance des permis. En effet, une étude révèle qu’il faut en moyenne six ans pour obtenir un permis à Bruxelles, quatre ans en Wallonie et trois ans et huit mois en Flandre. Afin d’éviter d’embaucher du personnel supplémentaire, il propose la digitalisation des permis ou leur regroupement au niveau des communes.

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La résilience du marché immobilier belge comparée aux pays voisins

Bien qu’il soit difficile de maîtriser les taux d’intérêt et les prix des matériaux de construction, on constate cependant que le marché immobilier belge est plus résistant que ceux de ses voisins tels que la France, l’Allemagne et le Luxembourg où la situation est catastrophique. En Belgique, les prix continuent d’augmenter doucement, et l’achat de biens immobiliers neufs offre une certaine sécurité en termes de consommation énergétique

Pourquoi choisir un bien immobilier neuf ?

Le confort et la sécurité : Les biens immobiliers neufs offrent généralement davantage de confort et de sécurité par rapport aux anciens. En effet, ils sont construits selon les dernières normes et bénéficient d’une garantie décennale qui couvre tous les défauts de construction sur une période de 10 ans après l’achèvement du bâtiment.

• Economies d’énergie : Un logement neuf est doté d’une meilleure isolation thermique et acoustique comparée au logement ancien, permettant ainsi de réduire les factures énergétiques.
• Frais de copropriété réduits : Les charges de copropriété sont en moyenne moins élevées dans les bâtiments neufs que dans les anciens, notamment grâce à une meilleure isolation et l’utilisation de matériaux durables.
• Possibilité de personnalisation : En achetant un bien immobilier neuf, vous aurez la possibilité de le personnaliser à vos goûts, que ce soit au niveau de l’aménagement intérieur ou extérieur.

Les inconvénients d’opter pour un bien neuf

• Prix plus élevés : Les biens immobiliers neufs peuvent coûter 15 à 25% de plus que leurs équivalents anciens.
• TVA et frais de notaire : L’acquisition d’un bien neuf est soumise à une TVA de 21%, tandis que les droits d’enregistrement pour l’achat d’un bien ancien sont inférieurs.
• Rentabilité locative moindre : Les loyers des logements neufs sont souvent supérieurs à ceux des logements anciens, ce qui peut impacter leur rentabilité à long terme.

Quels avantages apportent les biens immobiliers anciens ?

Acquisition moins onéreuse : Investir dans un bien immobilier ancien permet généralement d’accéder à un marché moins cher et ainsi, dégager de meilleures marges lors de la revente.

• Emplacement : La plupart des biens anciens se situent en centre-ville et offrent une meilleure accessibilité aux transports, commerces et équipements culturels.
• Frais d’acquisition réduits : Les droits d’enregistrement pour l’achat d’un bien ancien sont inférieurs à la TVA applicable sur les biens neufs.
• Potentiel de rénovation : Vous pouvez augmenter la valeur d’un bien immobilier ancien en effectuant des travaux de rénovation ou d’extension, et ainsi profiter d’une meilleure rentabilité à la revente.

Les inconvénients des biens anciens

• Frais de rénovation : Les coûts liés à la mise aux normes (isolation thermique, électricité, plomberie…) peuvent être conséquents et impacter votre budget initial.
• Charges de copropriété : Les charges de copropriété sont en moyenne plus élevées dans les bâtiments anciens que dans les neufs, notamment en raison des travaux de maintenance et de rénovation plus fréquents.
• Pas de garantie décennale : Lors de l’achat d’un bien ancien, vous n’aurez pas le bénéfice de la garantie décennale qui protège contre les défauts de construction comme c’est le cas pour un bien neuf.

Conclusion : Investir dans l’immobilier belge malgré les défis posés par les taux d’intérêt et l’énergie

En somme, bien que le marché immobilier belge présente actuellement certaines difficultés dues aux taux d’intérêt élevés et aux enjeux énergétiques, il demeure tout de même une option d’investissement intéressante sur le long terme. La clé pour réussir un investissement immobilier en Belgique réside sans doute dans le choix judicieux des biens à acheter et dans l’anticipation des coûts liés aux travaux de rénovation énergétique.